jeudi 3 juillet 2008

A ma façon,


21h16, premiers echos d'une probable libération d'Ingrid Bettancourt.

La presse s'en donne a coeur joie comme elle sait si bien le faire, traque la moindre piste de bout de retrouvaille familiale, place en première page la sourire d'Ingrid et de ses proches, les larmes de Mélanie et transcrit les différents discours, véritable création d'un ensemble médiatique qui fera pleurer dans les chaumières de nos chères éco-citoyens. Je reste néanmois perplexe devant la rapidité et la qualité journalistique de certains médias. Une question ne cesse pourtant de m'intérroger "Pourquoi TF1, chaine qui à tendance surmédiatisé les faits, n'a t-elle pas interrompu ses programmes comme ses consoeurs plus âgée, et présenté SA version mélodramatique des faits ?". Le monde titre aujourd'hui "Ingrid Betancourt : six ans, quatre mois et neuf jours", rappelons que c'est le 23 février 2002 que sa vie a basculé, mais que ce n'est que bien plus tard qu'elle est devenue Le symbole des oatges dits "politiques" retenus par les FARC. Elle avait choisi la politique dans un pays meurtri et meurtrier, maintenant un cap écologiste, novateur et culoté, militant pour la paix bien que les autorités Colombiennes y eut renoncée. J'espère que les récupérations se feront rares, et malgré le tapage médiatique internationale dont notre cher président est le principal coordinateur, N.Sarkozy ne s'est attribué aucun rôle dans la libération. Je reste assez perplexe devant l'opération en elle -même, devant l'organisation et l'ingéniosité. J'ai l'imréssion d'être très peu critique, probablement parce que je plonge béhat dans le grand bain de la médiatisation frénétique.



Le mois de juillet commencent bien quand même non ?