Au sein du saint des saints
Mes amis, l’heure est aux bonnes nouvelles !
Je vis actuellement une expérience passionnante, que dis-je, exaltante.
La vitre à ma gauche freine la lumière dans son ascension jusqu’au bureau que j’occupe temporairement au 4èmeétage du 80 boulevard Auguste Blanqui. L’open space du service économie, éclairé par des néons jaunâtres et bas de plafond, accueille dès 7h du matin le doux bruit des claviers d’ordinateurs maltraités, et va crescendo à mesure que la matinée voit se remplir les locaux du service. Quelques têtes dépassent des bureaux : chauve, chevelue, gominée, raide, teintée. Sur les bureaux s’accumulent des piles de journaux, de papiers, de post-it, de bibelots. Le bâtiment est calme, sécurisé. Ici le PC règne en maitre, ça sent la bureaucratie poussiéreuse. Des téléphonent sonnent, leur sonnerie est pour le moins très classique, répétitive. La barre d’espace du clavier noir souffre particulièrement sous la pression des doigts des journalistes qui pianotent rageusement, dès que la phrase prend sens et forme. A 10h30, lorsque le numéro du lendemain est achevé, on peut apercevoir certains des membres du service s’étirer, le regard dans le vide, cherchant vaguement quelque chose à lire sur l’écran de leur ordinateur. En voici un qui se lève, deux autres s’étirent, se libérant de la petite pression quotidienne pré-édition,
Le monde de l’intérieur, desde dentro. De l’autre côté de la façade, de cet exemplaire géant du monde que l’on aperçoit depuis la ligné 6, entre les stations Glacière et Corvisart.
Plus de news, et de photos, quand j'en aurai le temps...
je passe un temps précieux à lire les anciens numéros, archivés méticuleusement !
Du coup, je vous en fait profiter ! C'est cadeau ! Le n°1 !