dimanche 26 septembre 2010

La photo du dimanche



Laveur de carreaux, un métier à risques à Buenos Aires. Sans nacelle, simplement arnaché au sommet du bâtiment. Dans le quartier de Puerto Madero, le quartier des affaires, les buildings font près 180 mètres.

mercredi 22 septembre 2010

Memoria #1 Parque de la memoria

Je crois que c'était inscrit sur ma liste des choses que je voulais faire à Buenos Aires. Le sujet de la mémoire, de cette recherche incroyablement soutenue de la vérité, de l'histoire. Nunca mas ! Je me sens incapable de vous résumer de ce qu'il s'est passé, car les causes de la répression mais surtout leurs conséquences jusqu'aux jours d'aujourd'hui sont multiples. Or je ne suis pas du tout une experte. Bon, malgré tout voilà les faits historiques les plus importants. Il existait parmi les membres de l'armée Argentine depuis la fin des années trente, une peur tenace d'une possible révolution socialiste. Si Peron entre 1946 et 1955 tenta via un "nationalisme populaire" d’éradiquer toute menace communiste, les militaires et la dictature qui survinrent en 1976 essayèrent de supprimer les différentes formes de subversion par ce qu'ils appelaient un "processus de réorganisation nationale". La junte organisa de manière méthodique et planifiée la répression massive des opposants via la tactique des "disparitions forcées" et des "vols de la mort. Baptisée la "guerre sale", c'est à dire la planification de l'extermination. La technique était des plus horribles, ces disparitions "secrètes"permettaient au gouvernement de séquestrer ou de tuer les opposants au régime tout en niant les faits. Les corps de ces personnes ne sont jamais retrouvés (bien que certains le furent plus tard) et les bourreaux ne peuvent pas être inculpés. Les "vols de la mort" sont malheureusement assez connus, cette méthode d'élimination consistaient à jeter les desaparecidos vivants et drogués dans le Rio de la Plata depuis des avions. Au total ce sont 30000 personnes qui ont disparu, 15000 autres furent fusillées et 9000 personnes emprisonnées. Encore aujourd'hui, près de 30 ans après la dictature les femmes de la place de Mai (mères et grands-mères, qui sont d'ailleurs organisées en association distinctes) traquent le moindre indice susceptible de retrouver la piste de l'un des disparus. Leur nom provient de la plaza de Mayo, en face de la Casa Rosada de Buenos Aires où elles manifestent chaque semaine depuis 1977.

Ce parc est un lieu de mémoire. Une sorte de cimetière pour ces personnes disparues dont les corps de sont jamais réapparus. Un cimetière fait de plaques où leurs noms sont inscrits, rangés par ordre chronologique de la date de leur disparition. L'endroit est calme, installé symboliquement sur les berges du Rio de la Plata. Je m'y suis rendue accompagnée de mon amie Agnès, et nous avons profité de la douceur du printemps sur le point d'arriver et du soleil présent ce jour-là pour lire quelques pages, allongées dans l'herbe.








dimanche 19 septembre 2010

La photo du dimanche


C'est pô dégueu comme vue, hein ?
Biblioteca Nacional, barrio Recoleta, Bueno Aires.

J'ai trouvé où étudier le week-end, et même le dimanche ! (ne criez pas, c'est juste qu'en ce moment les examens approchent).
Mes samedis grenoblois se passaient souvent à la BM Chavant, j'ai trouvé ici un substitut vraiment sympa.

mardi 14 septembre 2010

Teatro Colón

"Y'avait du monde au balcon"



Nuevo Trío Argentino


Piano: Fernando Pérez.

Violín: Elías Gurevich.
Violonchelo: Myriam Santucci.

Dmitri Shostakovich: Trío No. 2 en Mi menor, Op. 67.
Piotr Ilich Thaikoski:
Trío en La menor, Op. 50

lundi 13 septembre 2010

La photo du dimanche

Notre Dame de Pilar, barrio Recoleta, Buenos Aires

Cette basilique, considérée comme un des joyaux de l'architecture coloniale argentine, est une des plus anciennes de la ville. Sa construction fut achevée en 1732.
Si vous cliquez sur la photo, elle s'ouvrira dans un format bien plus grand. C'est alors que vous apercevrez derrière Jésus, de part et d'autre de Marie 2 crânes.
Vous excuserez le mauvais cadrage de cette photo, il n'y avait que très peu de lumière dans l'église et j'ai du poser l'appareil sur un banc de messe afin que la photo ne soit pas floue.

mardi 7 septembre 2010

Texturas y huellas del jardín botánico

Le beau temps est enfin revenu. Le soleil est réapparu. En effet le ciel s'est couvert pendant près d'une semaine : il faisait gris, il pleuvait des trombes d'eau et bien souvent des orages sévères tonnaient avec fracas. Apparemment ce serait du a la tormenta Santa Rosa. "Tormenta" signifie "tempête", mais j'aime bien y retrouver le mot "tourmente". Cette tempête est un épisode annuel qui survient dans les 5 jours qui précèdent et les 5 jours qui suivent le 30 août.


Bon comme ça, ça a l'air effrayant. Mais le réel problème est la sudestada. La Sudestada est un phénomène climatique commun au Río de la Plata et à ses environs. Je ne suis pas du tout une experte en climatologie mais je vais tenter de vous expliquer les causes de ce phénomène. Je vais écrire au conditionnel. Cela serait dû à un changement soudain de direction des vents froids du sud vers le sud-est. L'air froid pénètrerait alors dans les régions que longe le Río de la Plata, en suivant la direction de la rivière. La température se maintiendrait basse et stationnaire. Ce changement subit donne le lieu pour les précipitations de diverse intensité (depuis des fortes pluies, à une légère bruine). Ce vent provoque sur les eaux de la rivière une houle dangereuse et une augmentation du niveau de l'eau sur la côte argentine. Dans des aires côtières peuplées (comme par exemple le quartier de la Boca), les inondations sont fréquentes. Par ailleurs la circulation atmosphérique augmenterait également l'intensité du vent et serait donc un facteur aggravant du phénomène climatique.

Tout ça pour vous dire, qu'après ce bouclier grisâtre et cette pluie qui semblait ne pas vouloir finir, le soleil est enfin de retour parmi nous et que c'est un réel bonheur.
Afin d'en profiter un maximum je me suis rendue au jardin botanique de Palermo avec Souad et se maman en visite pour quelques temps. Ici aussi, comme au cometière de Recoleta il y des chats partout, très doux. J'en ramènerai bien un chez moi, mais je ne crois pas que ce soit une très bonne idée.





dimanche 5 septembre 2010

La photo du dimanche

Pour aller jouer au badminton le samedi soir, j'emprunte la ligne de bus 29 jusqu'à Belgrano, il me faut une petite heure pour m'y rendre. Je termine à pied et passe par une passerelle au dessus des rails de chemin de fer. Et je suis tombée là dessus, dans un premier temps je n'ai pas compris de quoi il s'agissait. Ce n'était que l'envers d'une enseigne publicitaire gigantesque. J'ai été très surprise par sa taille. Puis je n'ai pas très bien compris pourquoi elle était située ici, en effet derrière celle-ci il n'y a que les rails et face à elle quelques barres d'immeubles. Or on ne construit pas ce genre de monstruosité pour un public aussi réduit, non ?


Justement, Greenpeace avait lancé il y a un mois une campagne exigeant que tous les importateurs de piles assument la responsabilité des 10 tonnes de piles collectées par le gouvernement de la ville et exportées afin d'être recycler. La compagnie Energizer vient d'exprimer sa volonté de prendre en charge le coût de toutes ces piles collectées et Greenpeace attend toujours une réponse de Duracell.